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Le Coffea Arabica est intimement lié à l'histoire de l'humanité et de notre planète.
Originaire de la région du Grand Rift*, cet arbuste endémique a évolué pendant 27 millions d'années, notamment autour du lac Tana et dans la région mythique de Kaffa. Ces lieux, caractérisés par un microclimat unique, ont favorisé le développement de l'Arabica, ancêtre de toutes les variétés actuelles de café.
Aujourd'hui, présent sur plusieurs continents, quels sont les impacts du café sur l'environnement ?
C'est grâce à des conditions spécifiques, que le Coffea Arabica a prospéré naturellement :
Un climat équatorial tempéré, des températures moyennes autour de 20°C toute l'année, une alternance de saisons sèches et pluvieuses, et un ensoleillement régulier.
L'altitude est également cruciale, le café Arabica se développant entre 1300 et 2000 m, comme dans le Grand Rift*, ou entre 1000 et 2000 m au Yémen.
L'humidité et la nutrition des sols sont des facteurs clés : des sols riches en phosphore et en nutriments essentiels, associés à une humidité bien régulée, sont indispensables.
L'ombre fournie par les arbres de la canopée, non seulement régule l'humidité, mais joue aussi un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité. Cette symbiose naturelle entre les caféiers, la faune et la flore crée un écosystème riche et diversifié, nécessaire au maintien de la santé environnementale.
Nous comprenons maintenant le lien étroit entre le café et son environnement. Or depuis l'intervention des hommes par une culture plus intensive, le café ou plutôt sa production (comme d'autres cultures), peut désormais occasionner un impact néfaste sur l'environnement tout entier. Si les petites exploitations ont tendance à avoir une empreinte carbone plus faible que les grandes entreprises, l'ensemble de l'industrie fait face à des défis écologiques importants.
La culture intensive et en particulier la monoculture entraînent une déforestation massive détruisant en conséquent les habitats naturels de nombreuses espèces animales.
Celle-ci est également impacté par l'utilisation des produits chimiques et intrants agricoles qui dégradent les sols et s'introduisent dans les nappes phréatiques.
Le traitement du café, notamment le café lavé, peut également s'avérer nocif envers les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Le transport maritime, principal moyen d'acheminement du café, est aussi un facteur de pollution. Les navires de fret émettent des particules fines et consomment beaucoup d'énergie, aggravant la pollution atmosphérique et aquatique.
La torréfaction produit des émissions à effet de serre, tels que le dioxyde et le monoxyde de carbone.
Les dosettes à usage unique sont un fléau. Comme les gobelets, il leur faut parfois des centaines d'année pour se décomposer.
Face à ces défis, des solutions existent.
En entreprise, le bon sens est roi :
En adoptant ces pratiques, préservez l'environnement
et redonnez au café son essence.
Souvenez-vous :
à l'origine du café, l'origine de l'humanité…
* "Le Grand Rift – miracle géologique, micro-climatique,
biologique–, source de vie au sein de la planète Terre
– terre berceau, terre mystique –, est à l’origine, conjointement,
de l’humanité et du café, dont les ADN sont
étrangement proches : 46 chromosomes pour l’humain,
44 pour le Coffea Arabica."
Sources : L'adn, Cafedoriant, "Caféologie" de Gloria Montenegro et Christina Chirouze
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